Montés en fin d'après-midi au Refuge de la Vare, nous avons pu apprécier l'accueil et le magnifique esprit de l'endroit. Un dortoir apaisant, une cuisine délicieuse et une ambiance sympathique nous ont donné toute l'énergie nécessaire pour le lendemain.
Au matin du lundi, nous avons pris le sentier qui traverse sur Bovonne et l'avons suivi à la lumière de nos frontale jusqu'au raides pentes herbeuses qui mènent au pied du Lion. L'endroit est aérien et c'est avec plaisir que l'on s'encorde pour remonter les trois longueurs en 4 qui débouche au sommet.
Du sommet, nous sommes descendus quelques dizaine de mètres au Sud et avons suivi les raides gazons vers l'Est, au pied du versant sud de l'Argentine. Après une petite demie-heure, nous voici au pied de "Votaren trop tard", voie ouverte en 2010, en compagnie de Bertrand Lador. Se retrouver là fait plaisir, et le soleil qui se lève ajoute à la bonne ambiance. Les 5 longueurs de la voie nous permettent de rejoindre l'arête de l'Argentine, non loin du sommet W.
Dès lors, c'est sur le fil de l'arête que nous progresserons, passant gendarme après gendarme, sans devoir beaucoup faire de rappel. L'arête à été équipée par Louis Piguet et les spits sont judicieusement placés.
La remontée au Cheval Blanc demande encore un peu d'énergie et c'est une dizaine d'heures après être partis du Lion que nous débouchons à la Haute Corde et que nous savourons cette belle journée passée en montagne. Encore une fois, Isabelle s'est montrée à la hauteur de la tâche, bravo à elle !
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